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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 14:58

AXE  n° IV : Développement  humain (éducation-formation-enseignement supérieur/sports-culture loisirs/santé solidarité)

Du fait de ses caractéristiques géoéconomiques et sociodémographiques, du retard important qu’elle a accumulé, en particulier  de 2001 à 2006 en relation avec la situation sociopolitique particulière qu’elle a connue, et de la persistance de l’insécurité, la problématique du développement humain de la wilaya de Tizi-Ouzou se pose, actuellement, avec une acuité particulière sur le triple plan de l’importance des  urgences, du manque d’équité (notamment, entre les grandes zones géographiques) et de l’absence des mises en cohérence et en synergie des dispositifs et des acteurs.

Ainsi sur l’ensemble des volets abordés dans cet atelier, un diagnostic objectif aboutit nécessairement aux constats suivants :

-          déficits (quantitatifs et qualitatifs) importants et déséquilibres sociogéographiques importants ; marginalisation et exclusion importantes ;

 

-          fragilisation du lien social (horizontalement et verticalement), fractures sociales intergénérationnelles, entre l’Etat et la société disqualification, détournement de nombreuses représentations et médiations de différentes natures ;

 

-          segmentation interinstitutionnelle, atonie et léthargie des institutions et dispositifs intervenant dans les différents domaines et censés les coordonner.

 

Dans ces conditions, de grandes insuffisances caractérisent  le développement des ressources humaines, la socialisation culturelle, l’intégration socioéconomique et leur valorisation; à contrario, les dissipations de ressources humaines, les expressions violentes et la fragilité de la cohésion sociétale constituent des réalités dignes d’attention.

 

  

I-Quelques données significatives.

 

1-  En matière de formation,

 

Un  survol, même rapide des résultats des secteurs de l’éducation et de la formation au niveau de la wilaya durant les dernières années permet de faire les constats suivants:

·         la déperdition scolaire (abandons et exclusion) au niveau de l’enseignement de base obligatoire s’élève à 12000 par an environ;

 

·         la déperdition au niveau du secondaire s’élève à 7000 par an environ (avec 10 000 bacheliers);

 

·         le secteur de la formation professionnelle reprend (tout mode de formation et secteur juridique confondus) environ 9 000 jeunes par an; ce même secteur connaît des déperditions de l’ordre de 1 000 par an et délivre environ 6 000 diplômes annuellement.

 

·         l’université accueille environ 10 000 bacheliers par an, elle génère elle-même environ 500 déperditions et 4 500 diplômés par an.

 

Au total nous avons annuellement:

 

·         10 000 à 11 000 jeunes sortant des différents cycles avec des diplômes, les bacheliers poursuivant leurs études;

·         11 000 à 12 000 jeunes sortant des différents cycles sans décrocher un métier.

                                                                                                                                              Les diplômés vont affronter les rigueurs d’un marché du travail qui, outre la faiblesse de la création d’emploi, est fortement structuré par des disparités régionales (les zones de montagne étant les plus défavorisées) et des logiques inégalitaires (népotisme) et sociales (précarité) jouant en défaveur des catégories sociales fragiles.

 

Les jeunes qui n’ont pas pu décrocher de métier affrontent souvent des situations que l’on peut qualifier de dramatiques. Souvent deuxième ou troisième chômeur de la famille, ils n’ont fréquemment le choix que des petits boulots occasionnels, le commerce informel (vente de cigarettes, vente à la sauvette sur les trottoirs, baraques édifiées dans les recoins des agglomérations….) pour se procurer quelques moyens de survie.

 

 2- En matière d’infrastructures sportives, culturelles et de loisirs

 

 Les chiffres officiels (annuaire de la wilaya) montrent leur insuffisance flagrante compte tenu de l’ampleur des besoins et de la grande dispersion de la population de la wilaya, de sa géographie montagneuse, des contraintes liées au transport (coût  du transport vers les plages ou vers la capitale régionale par exemple, régularité) et de la manière dont sont gérées certaines infrastructures (publiques notamment).

 

      La moitié des communes  de la wilaya ne disposent d’aucune infrastructure sportive recensée.

 

      La moitié des communes de la wilaya ne disposent ni de maison de jeunes, ni d’auberge de jeunes, ni de camp de jeunes et de loisirs.

 

      Plus de la moitié des communes ne disposent ni de maison de culture, ni de centre culturel, ni de bibliothèque communale.

 

      Cette configuration est encore plus grave s’il s’agissait de prendre la catégorie d’infrastructures individuellement ou leur localisation: par exemple les infrastructures importantes sont concentrées dans les agglomérations chefs lieux de daïras et de wilaya, les bibliothèques ne concernent que quelques communes, la nouvelle ville de Tizi-Ouzou (2/3 des résidents de la ville) ne dispose d’aucune maison de jeunes ou de centre culturel, ni de jardin public aménagé.

 

Ce constat peut être généralisé à la plupart des quartiers populaires qui sont dépourvus ne serait-ce que de bancs publics ou d’espaces verts, et de la quasi-totalité des villages (là au moins la verdure constitue un don de la nature). De plus, la gestion de certaines infrastructures est des plus problématiques.

 

Le nombre de mosquées est de moitié celui du nombre des villages et de quartiers (des villes), celui des mosquées fonctionnelles en est du quart.

 

De façon plus générale, les infrastructures existantes, notamment celles des communes de l’intérieur, se débattent dans des problèmes de fonctionnement, d’entretien du matériel et de sous encadrement par un personnel qualifié. Dans ces conditions, une grande partie des associations locales, qui par nature utilisent les infrastructures dédiées à la jeunesse dans le cadre de leurs activités, sont elles mêmes handicapées dans leurs efforts d’animation et affluent pour une bonne part d’entre elles vers la maison de la culture de Tizi-Ouzou « Mouloud MAMMERI », qui fait heureusement preuve d’un niveau d’activité élevé depuis quelques années.

 

Cette insuffisance des moyens dédiés aux activités sportives, culturelles et de loisirs n’est pas étrangère aux sentiments d’exclusion, d’insatisfaction, de frustration chez la grande majorité des jeunes face à l’aisance affichée par les enfants des nantis, il n’y a qu’un pas pour les voir se muer en une posture de révolte.

 

3-  Le vécu socioéconomique des jeunes est souvent fait de chômage et d’exclusion.

 

          Le taux de chômage au niveau de la wilaya se situe aux environs de 30% de la population active, soit plus de  100 000 chômeurs actuellement[1]. Le chômage sévit surtout au sein de la strate démographique de moins de 30 ans d’âge. Les enquêtes les plus récentes montrent, à l’échelle nationale, que si le taux de chômage a globalement reculé de façon sensible, il a par contre augmenté au sein de la catégorie des jeunes diplômés.

          La création d’emploi en dehors de tous les dispositifs publics de soutien à la création d’entreprises et d’emploi de solidarité est faible et se heurte depuis quelques années à de nombreux obstacles, notamment les enlèvements et rançonnages d’entrepreneurs qui font fuir des entreprises déjà installées et découragent de nouveaux investisseurs à s’installer dans la wilaya. 

         Sans les départs vers l’extérieur du pays depuis le milieu de la décennie 1990, sans l’appoint des dispositifs publics de soutien à la création d’entreprises et à l’emploi de solidarité et sans les premiers effets du plan de relance économique, le taux de chômage ne serait pas au dessous de 30% mais voisin de 35%. La demande d’emploi réelle pour fin 2006 est ainsi supérieure à 100 000 chômeurs représentant ainsi presque le  double de celle de fin 1998 (63 625 selon les données du RGPH).

          Les différents dispositifs (ANSEJ, CNAC, ANGEM) de soutien à la création d’entreprises n’ont crée depuis 1997 qu’un peu plus de 15 000 emplois (1 875 par an en moyenne) avec un rythme annuel de 2 000 emplois ces dernières années. L’emploi de solidarité (CPE, ESIL) octroyé ne parvient pas à éponger le surplus annuel de demandes potentielles d’emploi qui est de l’ordre de 15 000 par an.

 

           Concernant ces dispositifs, il faut constater que, outre les contraintes inhérentes aux conditions requises pour le financement par les banques, qui représentent un des principaux goulots d’étranglement, trop peu d’efforts sont investis dans la formation des nouveaux entrepreneurs à la gestion et au management et dans le suivi post-création des petites entreprises; par ailleurs, le niveau de visibilité de l’impact de ces dispositifs reste faible en terme de zones géographiques et de catégories sociales bénéficiaires de même qu’en terme de survie des entreprises.

 

          Pourtant, dans une wilaya où plus de la moitié des communes sont classées zones à promouvoir, il y a du souci à se faire quand on sait que l’investissement en soi trop faible, reste concentré dans le couloir DBK, Tizi-Ouzou, Azazga et la zone des piémonts, Boghni, Draa El Mizan, et que la zone de montagne connaît toujours une dynamique à rebours alors que des potentialités non négligeables y existent. De même lorsqu’on sait que le capital social constitue un facteur essentiel dans l’accès aux différents dispositifs, il est facile de déduire que la majorité des candidats issus des couches non aisées (qui constitue la grande part de chômeurs, y compris diplômés), se retrouve sur le carreau. Enfin, lorsqu’on sait que les candidats à l’exil économique se recrutent surtout parmi les diplômes, il est bon de savoir dans quelle mesure les différents dispositifs jouent-ils en leur faveur, d’autant plus que la logique qui prédomine au sein de l’entreprise actuellement  ne travaille pas en faveur du recrutement de la main d’œuvre hautement qualifiée.

 

          C’est par rapport à ce contexte de forte tension entre l’offre et la demande de travail que nous estimons que le programme des cent locaux par commune n’est pas seulement l’objet d’un simple  retard mais aussi celui des contraintes spécifiques:

      la rareté des assiettes de terrain;

      la concurrence entre ce programme et d’autres besoins en équipements de toutes sortes en matière d’affectation de terrains publics existants;

      les situations de litiges sur les assiettes foncières;

      le manque de moyens de conception et de réalisation des programmes dans de bonnes conditions de qualité et de délais.

           La fuite des compétences vers l’étranger n’est pas appréciée à sa juste signification en particulier au niveau de notre région où les ressources humaines représentent l’atout principal pour le redressement  économique, social et culturel. Rien n’est fait au niveau de l’université pour favoriser l’employabilité des diplômés et d’articulation des enseignements et de la recherche scientifique avec les besoins des employeurs, notamment ceux des entreprises productives (retard mis à l’application du système LMD contesté par des étudiants).

          De même, au niveau du secteur de la formation professionnelle, le mécanisme (commission de wilaya) censé permettre l’adaptation continuelle de la carte des spécialités de formation à l’évolution des besoins en main d’œuvre qualifiée, est ramené à sa plus simple expression, en terme de composition et d’activité concrètes alors que ce mécanisme est l’instrument d’élaboration des prévisions en demandes de qualification et donc de formation, permettant d’une part d’éviter de former des diplômés voués au chômage et d’autre part d’apprêter la formation de la main d’œuvre en tenant compte des développements qualitatifs et quantitatifs localisés au niveau du secteur de l’emploi.. Cette commission,  ainsi que le conseil d’administration de l’université, qui concentre en son sein des représentants de différents secteurs d’activité (et dont l’activité est cantonnée dans l’approbation des budgets de fonctionnement) sont en réalité de véritables instances de coordination intersectorielles entre l’éducation, la formation et l’emploi.

L’évolution de quelques caractéristiques de la population de la wilaya peut être grossièrement estimée comme suit :

 

Ces données permettent d’apprécier le niveau alarmant des urgences et l’importance de l’effort à consentir dans le but d’améliorer l’attractivité de la wilaya pour l’investissement.

 

4- Le déficit en matière d’équipements est tout aussi  grave dans le domaine de la santé.

 

          La wilaya de Tizi-Ouzou qui dispose d’une faculté de médecine et d’un potentiel humain extraordinaire en soignants se doit d’avoir plus d’ambition.

 

          Les équipements de santé, dont l’implantation  a souvent obéi à des rapports de force conjoncturels, se faisant dans des lieux parfois éloignés  des concentrations de  population ou sans facilités d’accès, et leur envergure étant réduite à sa plus simple expression et leur gestion entachée de logique clientéliste, entraînent leur désertion par les compétences et connaissent des dérives ubuesques du genre «centre d’évacuation et d’orientation» ou de bâtis dont la fonction réelle est loin de refléter la destination officielle.

 

          L’ensemble des indices de couverture sanitaires par ratio d’habitants (monographie de la wilaya 2003) se situe en deçà des normes, y compris quand on additionne le CHU et l’EHS Oued-Aïssi, deux structures couvrant quatre wilayas. Le déficit global est de 1372 lits d’hôpital, de 08 polycliniques, de 54 centres de santé, de 223 salles de soins, de 144 médecins...Dans les régions montagneuses, hormis 5 hôpitaux de daïras (Draa El Mizan, Boghni, Azazga, Ain El Hammam et Larbaa Nat Iraten)  assurant un service correct, une très large part de la population de montagne reste  très éloignée des centres de traitements adéquats.

 

Nous citerons aussi l’absence des spécialités de base dans de larges pans du territoire de la wilaya, une surconcentration des demandes de soins au niveau du chef lieu de la wilaya notamment du CHU car le secteur sanitaire de Tizi-Ouzou, couvrant trois daïras au moins, ne dispose pas d’hôpital.

 

Ceci abouti à une surcharge des structures et à un étouffement du CHU qui est lui-même problématique à plus d’un titre.

 

1977

1987

1998

2008

2018

2028

Population

600000

937000

1109000

1300000

1480000

1660000

Population active

100000

187908

221233

360000

480000

650000

Population occupée

80000

142000

158452

260000

?

?

Population    

en chômage

22000

46191

63625

100000

?

?

Demande d’emploi annuelle

sur la décennie

 

 

 

 

15000

10000

 

 

·         Il est situé en plein centre ville en partie et subit toutes les nuisances de celle-ci comme le bruit, la pollution, les effractions de types vandalisme et de répétitives agressions du personnel, destruction et vol de matériel….

 

·         Il est devenu trop petit eu égard aux besoins de la wilaya en matière de soins de pointe. Il y a actuellement des lits organisés existants dans les décrets mais inexistants dans la réalité (08 lits de psychiatrie au lieu de 40!), comme il y a des services qui n’arrivent pas à répondre aux demandes (listes d’attentes de 6, 7 ou  8 mois pour une intervention chirurgicale ou un rendez-vous de consultation!).

 

·         Gestion quasi imprévoyante et pénuries de médicaments de première nécessité comme la crise de plusieurs mois vécue par les hémophiles. Alors que le budget de l’année 2006 approuvé équivaut à au moins deux fois celui de 2005 et bien que l’excédent de prés de 200 milliards soit suffisant pour entamer la réflexion voire les travaux d’un nouveau CHU, rien n’indique une quelconque amélioration!

          Cet état de fait marqué par la dégradation des conditions d’exercice et de soins est aggravé par la prolifération de comportements qui visent « l’abattage » de malades vers les cliniques privées et l’absentéisme du personnel médical toutes catégories confondues. 

           Malgré les efforts méritoires de certaines institutions et associations, les besoins spécifiques des catégories  particulières  de la population (handicapés, malades mentaux, populations fragilisées…) ne sont  pas suffisamment couverts au niveau de la wilaya, toutes zones géographiques confondues.

 

Au total.

 

          Potentiellement principal levier du développement, du fait des investissements publics réalisés dans le domaine de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur sur plusieurs décennies, les ressources humaines et particulièrement la jeunesse comme composante essentielle, continuent d’être l’objet de multiples entraves objectives qui les fragilisent, combinées à un contexte psychosocial exécrable, en faisant l’instrument privilégié de la logique émeutière et par là une source de désorganisation qui touche tous les aspects de la configuration sociétale.

 

 

II - Pistes d’action.

 

■ La prise en charge des principales contraintes gangrenant le processus de socialisation de la jeunesse constitue une urgence prioritaire pour y sauvegarder quelques valeurs fondamentales permettant de garantir un minimum de cohésion sociale et d’en faire progressivement et sûrement le pilier du redressement socioéconomique et la relève de demain. Dans cet objectif, la jeunesse a besoin que quelques grandes conditions soient correctement favorables pour la plus grande majorité des jeunes:

 

·         une formation en quantité et qualité suffisantes;

 

·         un environnement socioculturel permettant son épanouissement, sa formation aux valeurs citoyennes et humaines et à l’amour de la patrie;

 

·         du travail (et de l’habitat) pour lui permettre de construire des perspectives de vie satisfaisantes.

 

           Plusieurs propositions identifiées, qui se rapportent au système éducatif et à son articulation avec son environnement économique et socioculturel sont à examiner par l’atelier : il ya lieu de noter que les orientations et mesures à définir doivent être harmonisées avec celle figurant dans le dossier « jeunesse » qui est actuellement sur les tablettes des pouvoirs publics concernés.

 

         ■ comment mobiliser le potentiel universitaire (1.300 enseignants, une vingtaine de laboratoires…) en relation avec le développement local (pôle de compétitivité) ? 

 

       ■ Comment réarticuler la formation (profils terminaux tous secteurs et niveaux confondus) aux besoins des employeurs et les acteurs du développement local ?

 

        ■ Dans le domaine de la santé et de la solidarité aussi, des projets sont proposés, qui feront l’objet d’interventions : il y a lieu de situer les modalités les plus  adéquates de  prise en charge de ces propositions et de définir les contours d’un groupe de travail qui approfondira le dossier et en assurera le suivi.

 


[1] Le taux de chômage de 25,6 % (89 300 demandeurs d’emploi,  population active de 348 828 personnes et une population occupée de 259 523 personnes) pour la fin de l ‘année 2006 donné dans l’annuaire statistique de la wilaya sous estime largement la réalité. Ces chiffres signifient que la population active n’aurait augmenté que de 5 983 habitants entre 2003 et 2006 (1 994 âmes par an!).L’annuaire de la wilaya pour 2004 donne une population totale de 1 229 718 habitants, une population active de 342 845 habitants, un taux de chômage de 31,65%, une population occupée de 234 335 habitants et donc un effectif de chômeurs de 108 510 habitants. Le rapport entre la population active de la population totale est passé de 20% en 1998 à prés de 28% en 2004, en progression de 1,4% par an. La monographie de la wilaya (établie parla DPAT de Tizi-Ouzou en 2004) donne une prévision de la population totale de 1 268 964 pour la wilaya en 2006; d’où l’on peut déduire une population active proche de 400 000 habitants  pour la même année (à comparer aux 348828 donnés plus haut) ! Cette différence est-elle due à une sous estimation du nombre de chômeurs (et donc du taux de chômage) ou/et à un départ massif de population active vers l’extérieur du pays (sachant que le solde migratoire de la wilaya vers le reste du pays est légèrement en faveur de Tizi-Ouzou depuis la fin des années 1980) ?

 

 

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